Afrique du Sud : l'AD veut rester à la CPI

Mmusi Maimane, chef national de l'Alliance démocratique

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Mmusi Maimane, chef national de l'Alliance démocratique

En Afrique du Sud, l'alliance démocratique a saisi la justice pour empêcher un retrait du pays de la Cour pénale internationale.

Les autorités sud-africaines avaient annoncé en octobre dernier leur retrait du statut de Rome, dans un courrier adressé aux Nations-Unies.

Une initiative qualifiée d'inconstitutionnelle par le principal parti d'opposition, qui argumente que seul le Parlement est habilité à prendre une telle décision.

« Nous constatons que les droits législatifs du Parlement ont ici été violés (…) Seul le Parlement peut décider du retrait ou non de l'Afrique du Sud du traité de Rome » a déclaré Steven Budlender, l'avocat de l'Alliance démocratique.

L'Afrique du Sud avait exprimé son intention de quitter la CPI dès 2015 après de vives critiques émises à son encontre pour ne pas avoir arrêté le président Omar Al-Béchir visé par un mandat d'arrêt international alors qu'il se trouvait à Johannesburg pour le sommet de l'Union Africaine.

Si la procédure abouti, l'Afrique du Sud deviendrait le premier pays africain à se retirer de la l'instance créée par le traité de Rome en 1998.