Au Sénégal, la société civile poursuit son combat pour la légalisation de l'avortement médicalisé dans les conditions proposées par l'accord de Maputo. C'est-à-dire en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste, ou d'atteinte à la santé ou la vie de la mère et du fœtus.
L'avortement est puni par le Code pénal d'une peine pouvant aller de six mois à cinq ans de prison.
Pendant ce temps, le taux de mortalité et morbidité maternelle liés aux avortements clandestins s'élève de plus en plus. 8% des décès maternels sont liés à ces derniers.
Pour en parler nous recevons Amy Sakho, présidente du comité de plaidoyer pour l'accès à l'avortement médicalisé. Elle a été jointe par Adja Aicha SENGHOR.