Un chef rebelle tué au Mali

Crédit photo, AFP
Des combattants du mouvement rebelle Ansar Dine, à Tombouctou, dans le nord du Mali, en 2012.
Cheikh Ag Aoussa, le chef du mouvement rebelle touareg Ansar Dine, a été tué dans l'explosion d'une mine, samedi, à Kidal, dans le nord-est du Mali.
Son véhicule a explosé lorsque M. Aoussa venait d'assister à une réunion au siège de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
"Sa voiture a sauté sur une mine, et il est mort sur le coup", a déclaré à l'Agence France-Presse une source militaire africaine au sein de la Minusma.
La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), un ancien groupe rebelle malien, a confirmé l'information et a réclamé une enquête sur les circonstances de la mort de Cheikh Ag Aoussa.
"Nous demandons une enquête indépendante, parce que parmi les thèses, il y a celle de l'attentat et de la voiture piégée", a déclaré Mohamed Ag Oussène, un membre de la CMA.
Touareg de la tribu des Ifoghas, Cheikh Ag Aoussa, numéro 2 du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), était considéré comme "un faucon" de la rébellion malienne.
Au début de la rébellion de 2012, il avait rejoint le groupe djihadiste Ansar Dine, que dirigeait le Touareg malien Iyad Ag Ghaly.
En 2013, il rejoint le Mouvement islamique de l'Azawad, qui deviendra le HCUA en mai 2014.