L'Afrique du Sud et le Burundi appelés à rester à la CPI

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L'Afrique du Sud et le Burundi veulent quitter la CPI

L'Afrique du sud et le Burundi ont été invités à revoir leur décision de quitter la Cour pénale internationale.

Lors d'une conférence de presse ce lundi à Dakar, Maitre Sidiki Kaba, président de l'Assemblée des Etats Partis au statut de Rome a expliqué le choix de ces deux pays. Pour lui, ce choix peut se comprendre vu le nombre d'affaires en instance à la CPI. Toutes ou presque ne concernent que des dirigeants africains. Maitre Sidiki Kaba, ministre sénégalais de la justice, estime que "l'entrée ou la sortie de la CPI est un choix, mais aussi un acte de souveraineté. C'est la liberté de chaque pays et on ne peut pas imposer à quelqu'un de rester".

Le ministre sénégalais de la justice soutient qu'il "faut travailler pour qu'il y ait une justice universelle, dont on est encore loin". Selon le président de l'Assemblée des Etats Partis au statut de Rome, la justice universelle ne sera atteinte que quand la quasi-totalité des états auront rejoint le statut de Rome. Il affirme "qu'on est encore très loin de cette justice universelle".

L'Afrique du Sud et le Burundi défendent leur retrait par le sentiment que la CPI serait contre les pays africains.

Pour Maitre Sidiki Kaba, des efforts doivent être fournis pour corriger les imperfections de la Cour pénale internationale.