25 Sahraouis à la barre

Le Maroc considère le Sahara occidental comme partie intégrante du royaume. Le Front Polisario milite pour l'indépendance de cette ancienne colonie espagnole.
Selon l'avocat des accusés, l'absence d'un de ses clients serait la raison du report de ce procès.
Le tribunal de Salé près de Rabat, devait statuer sur le sort de 25 Sahraouis accusés d'assassinat de 11 membres des forces de sécurité marocaines, lors du démantèlement en novembre 2010 du camp de protestation de Gdeim Izik, à une dizaine de kilomètres de Laâyoune, au Sahara occidental.
En 2013, les accusés avaient été condamnés par un tribunal militaire à des peines allant de 20 ans de réclusion à la perpétuité notamment pour "violence à l'encontre des forces publiques ayant entraîné la mort avec préméditation et complicité".
Le procès devant un tribunal militaire avait été jugé "inéquitable" par le Collectif international d'avocats en soutien aux prisonniers politiques de Gdeim Izik, et "entaché d'irrégularités" selon Human Rights Watch (HRW).
Le Maroc considère le Sahara occidental, qu'il contrôle, comme partie intégrante du royaume, alors que le Front Polisario, qui milite pour l'indépendance de cette ancienne colonie espagnole, réclame un référendum d'autodétermination.
La date de la prochaine séance est attendue pour le 23 janvier.

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